Eustache Le Sueur. Venus presenta a Cupido ante Jupiter. galeria .
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La circoncision, une dangereuse folie collective
(d'une psychose
individuelle à une psychose collective,
psychiatrie,
psychanalyse et circoncision)
Excision et
circoncision se rangent parmi les pratiques mélancoliques, individuelles ou collectives
(culte de Cybèle, Skoptzys de Russie, Hidjas de l'Inde), de castration partielle
ou totale.
Une avancée de criminologie
psychiatrique diagnostique dans les mutilations sexuelles des deux sexes un
syndrome de Münchhausen par procuration[1],
[2]
transgénérationnel et collectif. Fermement soudés par la complicité ethnique,
les criminels tirent honneur, gloriole, pouvoir, empathie du groupe et
supériorité communautaire de la mutilation qu'ils infligent à leurs victimes et
de celle qu'ils ont eux-mêmes subie de leurs propres parents. Car ils
l'estiment physiquement bénéfique et surtout s'en croient moralement supérieurs
("la circoncision inscrit le manque comme dimension fondamentale de
l'identité"). Ils vont même penser qu'elle favoriserait la spiritualité.
Cela confère à ce syndrome une force exceptionnelle, une compulsion de
répétition particulièrement âpre, appuyée par un déni massif de la réalité de
la perte subie et renforcée par le caractère collectif de l'agression.
Normalement simple signe particulier, la mutilation prend le statut de signe
d'identité collective, impossible à mettre en question sans provoquer un tollé.
L'extrême gravité de ce syndrome vient du fait que le crime est perpétré sur
l'enfant, si bien que le traumatisme demeure la plupart du temps inconscient.
Dans le
syndrome de Münchhausen ordinaire, l'abuseur dissimule son automutilation. Mais
dès lors que le syndrome devient collectif et perpétré sur les enfants, la dissimulation se renverse en
affichage public de la mutilation, niée comme telle et vantée comme symbole
d'une identité collective discriminant l'étranger. Semblablement, la compulsion
à consulter le médecin, centrale dans le Münchhausen classique, n'existe pas
dans les mutilations sexuelles rituelles. Ici, religion et tradition, non plus manipulées mais complices, se
substituent à l'autorité médicale. Les valeurs traditionnelles de respect de la
nature humaine et du corps de l'autre sont totalement subverties par le
fanatisme religio-culturel. Les mutilations sexuelles deviennent une seconde
nature, une obscène, aberrante et inhumaine "normalité". Nous sommes
en présence d'une folie collective.
La grande
critique à faire à cette séduisante description psychiatrique est qu'à la
différence de la psychanalyse, elle voit les choses de l'extérieur. Elle
dénonce un narcissisme exacerbé mais passe à côté de l'essence du phénomène :
la compulsion de domination du groupe sur l'individu et les autres groupes, exercée
au moyen d'une torture mutilante qui met le mineur sous terreur, à vie. Pour le
psychanalyste, il s'agit d'un renversement dans le contraire du plaisir sexuel
interdit (l’autosexualité). Le droit au plaisir est acquis au prix d'un
monstrueux sacrifice et diminué (hommes) ou transformé en douleur (femmes).
Tout cela est censé nécessaire pour mériter amour et estime des grands-parents,
de la société et de la divinité. Les mutilations sexuelles frappent directement
l'organe décrété coupable, pour la plus grande satisfaction des criminels
névrosés, culpabilisés et culpabilisateurs.
Cette analyse
psychiatrique confirme notre analyse du chapitre
autobiographique du livre "L'homme parano"[3] du docteur Olievenstein. La circoncision est
en effet, inconsciemment, le fil rouge de sa
psychose paranoïaque (cf. notre article : "Le cas du Docteur
Olievenstein" (cf. academia.edu).
Nous avons ainsi établi la nature psychotique du traumatisme collectif engendré
par la circoncision à la naissance. Cette dernière est dangereuse, elle peut
rendre fou, collectivement fou (cf. le premier génocide de l'histoire : Jéricho),
ce sur quoi nous avons mis l'accent en établissant la forte corrélation
existant entre violence et circoncision :
https://www.academia.edu/4068859/G%C3%A9nocide_guerre_peine_de_mort_excision_et_circoncision_mis_%C3%A0_jour_27.04.2015_
Freud remarque :
"L'hypothèse selon
laquelle nous pouvons aussi chercher ici une racine de ces haines des Juifs qui émergent de façon si primaire et génèrent des comportements si
irrationnels chez les occidentaux, me paraît incontournable. La
circoncision est inconsciemment assimilée à la castration."[4]
Alice Miller surenchérit :
"Les pratiques rituelles
de circoncision et d'excision ont des effets qui atteignent non seulement l'indivi-"du
et sa descendance, mais même les autres hommes."[5]
Et, elle introduire ainsi quelques pages sur les mutilations
sexuelles :
"… la société… a dit oui
jusqu'à présent aux plus grands crimes de l'humanité."
Moisés Tractenberg explique ce sadisme :
"Une autre conséquence psychologique de
la circoncision précoce est qu'elle imprime dans l'esprit du nouveau-né
une situation agressive et traumatique… L'impossibilité d'appréhender une aussi
effroyable introjection d'agression dirigée vers l'intérieur peut
conduire, a posteriori, à l'émergence
de comportements psychopathes et violents ou, dans de nombreux autres
cas, à l'émergence d'un masochisme extrême." Moisés Tractenberg[6]
Les conséquences de
ce racisme et cette violence sont dramatiques ; d'une part les conflits se
multiplient, d'autre part, les guerres entre circoncis ou entre circoncis et
intacts dégénèrent parfois en génocide. Car Freud n'a pas poussé jusqu'au bout de
son raisonnement. Car pour l'inconscient qui, selon lui, assimile la partie au
tout, une menace de castration est aussi une menace de mort. Or exercée sur
l'ensemble d'une ethnie, une menace de mort individuelle devient, par addition,
une menace d'extermination du groupe tout entier, immédiatement projetée par
l'inconscient sur le groupe adverse. La circoncision est ainsi un pousse au
génocide. Sur les vingt-trois génocides des temps modernes : musulmans
circassiens (1860), congolais (1870), héréros (1904-07), grecs (1914-18),
assyriens (1914-25), arméniens (1915), serbes (1941-45), juifs (1942-45), tziganes
(1942-45), tchétchènes (1944), communistes Indonésiens (1965-66), biafrais
(1966-68), guinéens (1968-79), bengalis (1971), hutus (1972), habitants de
Bornéo-Est (1975-79), kurdes (1988-89), tutsis (1994), bengalis (1990-2000),
bosniens (1991-95), habitants du Darfour (2003), kurdes d'Irak (2005), rohinghyas
(2012), vingt (87%) ont impliqué des circoncis d'un côté au moins et cinq des
deux côtés. Les circoncis en ont perpétré douze, dont sept contre des intacts. Force
est de constater la grande étroitesse de la corrélation entre d'un côté, circoncision et absence de démocratie (dans tous les cas
ci-dessus) et génocide de l'autre.
A l'exception d'une guerre civile (Sri Lanka), toutes les guerres entre 1996 et
2002 ont concerné au moins un pays circonciseur. Leur fréquence fut plus de trois fois
plus élevée dans les pays circonciseurs. La peine de mort y est deux fois plus répandue.
La torture y est plus répandue. Ils sont les seuls à pratiquer l'excision.[7] En Norvège, entre 2006 et 2010, deux pour
cent de circoncis commirent cent pour cent des viols sur quatre vingt dix pour
cent de norvégiennes de souche. Le féminicide dans l'est du Congo est l'œuvre
de pillards Hutus circoncis qui détruisent après usage celles qui leur ont fait
fonction de prépuce. Le Congo circoncis détient le record du monde du viol :
400.000 par an. Les mutilations sexuelles séparent l'enfant de la mère par la
violence à l'âge de l'attachement. C'est monstrueux, le résultat est
catastrophique ; elles sont le terreau de la paranoïa (réciproque), du fanatisme,
du terrorisme de groupe et d'état, et du sexisme. La circoncision fait
l'équilibre de la terreur et la fortune des marchands de canon.
Le syndrome
de Munchhaüsen par procuration transgénérationnel et collectif donne une
description clinique saisissante de la psychose circonciseuse. Les répercussions
planétaires de cette folie collective et contagieuse sont gravissimes.
[1] Meadow, Roy (1977).
Münchausen Syndrome by Proxy: The Hinterland of Child Abuse. Lancet 1977
(310), 343–5. http://web.tiscali.it/humanrights/articles/meadow77.html
[2] Matteoli R. Blood Ritual,
the Münchhausen complex. Nunzio press; 2008.
[3] Olievenstein C. L'homme parano. Paris : Odile Jacob ; 1992. p. 31.
[4] Freud S. L'homme Moïse et la religion monothéiste. 1936. Paris :
Gallimard ; 1986. p. 184.
[5] Miller A. La connaissance interdite : affronter les blessures de
l'enfance par la thérapie. Paris : Aubier
; 1990.
[6] Tractenberg M. Psychoanalysis
of circumcision. Male and female circumcision. New York : Denniston et al.
Plenum publishers ; 1999.
[7] Bertaux-Navoiseau M. Génocide, guerres, peine de mort, excision, viol
et circoncision.
https://www.academia.edu/4068859/G%C3%A9nocide_guerre_peine_de_mort_excision_et_circoncision_mis_%C3%A0_jour_27.04.2015_
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